La profession d’antiquaire, un métier de passion

Publié le : 29 mars 20216 mins de lecture

Les antiquités, autrement appelées bibelots, ne servent pas uniquement de décorations. Celles-ci sont également des preuves des histoires passées. À savoir, la personne chargée de recueillir ses objets de valeurs porte le nom d’antiquaire. Ainsi, vous aurez une connaissance approfondie sur le métier d’antiquaire.

Antiquaire: spécialiste en art et culture traditionnelle

A priori, un antiquaire se doit être spécialisé, car avoir pour connaissance l’histoire de toutes les civilisations et de tous les temps s’avèrent inconcevables. D’ailleurs, un magasin d’antiquité propose des éléments, datant presque d’une même période, pour délimiter le domaine de recherche de l’antiquaire. En effet, ce dernier recueille toutes sortes d’objets (tableau, meuble, gadgets, outils, etc.) pouvant relater la force d’une culture. Par ailleurs, les histoires reprennent vie, grâce à l’existence de ces types d’experts, car ils essaient de reproduire l’histoire des anciennes époques. Outre la commercialisation, l’antiquaire a également pour fonction d’aider les autres chercheurs à estimer la valeur de certains objets. En effet, ce sont les années qui donnent de la valeur aux antiquités, d’où la nécessité de les dater. Être spécialiste d’une époque ne demande pas simplement à connaître l’histoire, mais surtout d’être aussi passionnée par l’anthropologie. À savoir, cette dernière, branche de la science sociale, se focalise sur la manière de vivre de l’homme.

Un antiquaire doit également être axé à une civilisation bien précise. De ce fait, un antiquaire à Paris pourrait se spécialiser dans la culture orientale ou africaine. Cette segmentation est surtout d’ordre commercial, car elle permet de mieux rediriger les clients selon leurs besoins. Cependant, il est possible de rayonner les bibelots selon certains critères (culture et l’époque), si l’expert est passionné par des cultures contrastées. D’ailleurs, Paris compte une dizaine de magasins d’antiquité. Par surcroit, l’innovation technologique a permis d’avoir un aperçu des bibelots en ligne à travers les sites, comme cet antiquaire à Paris: antiquaire-paris.fr. Cela prouve l’ouverture de la France à d’autres dimensions culturelles. Pays d’Europe, culturellement influent, celle-ci ne peut tout de même résister à la grandeur des grandes civilisations (la Grèce, l’Égypte, la Mésopotamie, Rome, etc.).

Antiquaire: pourquoi ce métier requiert-il beaucoup de documentation, et d’aller-retour?

Malheureusement, le métier d’anquitaire est appréhendé par sa nature commerciale, et n’arrive à être régi par son aspect anthropologique. Ainsi, antiquaire à Paris ou ailleurs ont toujours besoin de se documenter, pour réellement connaître la valeur de leurs objets en vente. Néanmoins, poussés par la passion, ces experts peuvent réintégrer une école de commerce de l’art pour renforcer leur connaissance sur plusieurs disciplines. Cette technique est d’ailleurs fortement recommandée, car une transmission de savoir de bouche-à-oreille ne suffit pas à hisser ce métier.

Outre la nécessité de la documentation écrite, celui-ci se doit également d’aller au musée, assister aux ventes aux enchères (publiques ou privées), voir ses confrères, faire le tour du monde … afin de faire des échanges ou effectuer des achats d’oeuvres rares (marchandises). Ainsi, les idées reçues concernant les antiquaires comme casaniers sont fausses, car ces personnes ont besoin de bouger pour trouver la perle rare. Enfin, l’antiquaire doit surtout s’adonner à la gestion d’entreprise en s’instruisant (auprès d’une école ou par autodidaxie), car son activité est centrée sur la vente. En d’autres termes, un antiquaire exerce une double fonction, celui d’historien et d’entrepreneur.

Anquitaire: pourquoi ce métier exhorte-t-il un bon sens du relationnel?

L’antiquaire, en tant qu’entrepreneur, est tenu de maximiser son profit en attirant de la clientèle. À des fins économiques, le marchand d’objets rares doit miser sur ses compétences relationnelles. Par ailleurs, les techniques de vente contemporaines peuvent être usées aux avantages de n’importe quel magasin d’antiquité. Ce sens du relationnel n’est pas uniquement exhorté pour attirer les clients, mais également pour se faire connaître à l’échelle internationale. Mettre en avant la communication permettra, itou, de faciliter la tâche de l’antiquaire, car ce moyen lui permet de maintenir de bonnes relations avec les autres comme lui.

Antiquaire: comment faire la distinction entre bouquiniste, brocanteur et antiquaire ?

Le métier d’antiquaire à Paris est parfois confondu avec ses métiers voisins, comme celui de bouquiniste et de brocanter.

Le bouquiniste peut être arbitré comme antiquaire, dans la mesure où il se trouve en possession d’objets rares. En effet, un livre ancien est un objet rare. Par contre, le bouquiniste ou libraire d’anciens livres ne fait que commercer des bouquins (anciens et d’occasion). Parfois, le boulot de bouquiniste est souvent confondu avec celui de brocanteur, car les deux se chargent de vendre des objets d’occasion.

Le travail de brocanteur, marchand d’objets d’occasion, est aussi parfois confondu avec celui d’antiquaire. Même si toutefois, les brocanteurs peuvent posséder des objets d’art rarissimes. Cette confusion s’explique par le fait que les 2 s’occupent d’objets en général. D’ailleurs, c’est l’ensemble de ces 3 métiers et encore d’autres qui constitue le réseau de l’antiquaire. Finalement, antiquaire, bouquiniste et brocanteur se montrent peut-être similaires, mais sont extrêmement distincts dans leurs fonctions.

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